vendredi 9 avril 2010

Gravité

Comment faire du rythme sans boîte à rythme...

dimanche 28 mars 2010

Ajustement du contraste pour des tirages Van Dyke

Une difficulté du tirage de calotypes est l’ajustement du contraste. La sensibilité de l’émulsion Van Dyke n’est pas linéaire, un ajustement précis du contraste du négatif avant impression et tirage par contact est donc nécessaire.

En théorie, il est possible de créer un profil d’impression ICC pour chaque type de procès, mais ça reste compliqué. Un petit script pour Photoshop permet de calculer une courbe de correction pour les combinaisons de chimie et papier utilisées. Ce script s’appelle ChartThrob et peut être téléchargé gratuitement ici : http://www.botzilla.com/blog/archives/000544.html

Le principe est simple : à l’aide du script, il faut créer une charte de gris de référence. Après l’avoir inversé et imprimé sur un transparent, il faut faire des bouts d’essai. Dans le cas du cyanotype, j’ai fait des bouts d’essai de 3, 4, 5 et 6 minutes. Pour le Van Dyke, j’ai fait des bouts d’essai de 1, 2 et 3 minutes.

Ensuite, il faut scanner ces bouts d’essais. Attention, il faut désactiver la correction automatique de couleurs du scanner et ajuster les niveaux d’une manière de capter toute nuance de gris (du noir au blanc de l’histogramme). Après avoir recadré la charte scannée au format de celle d’origine, le script ChartThrob peut analyser le résultat. Il crée un calque de réglage du type « courbes », avec une courbe de correction.
Pour appliquer la courbe de correction sur une autre image, il suffit de l’ouvrir dans Photoshop (en plus de la charte corrigée), sélectionner le calque de réglage et le dupliquer (click droit sur le calque, « Dupliquer » et choisissez le fichier de destination).

Appliquez le calque d’ajustement de contraste avant de créer le négatif de l’image.

Le résultat sur des Van Dyke est plutôt bon. Je ne suis pas satisfait du rendu des cyanotypes corrigés. Je pense que le cyanotype est mieux adapté à des photos très contrastées.

Ci-dessous un autre exemple :


sans correction de contraste

avec correction de contraste

le tirage final

lundi 22 mars 2010

dimanche 21 mars 2010

Transformation en noir et blanc - La Méthode Greg Gorman

Greg Gorman est connu pour ses portraits et nus en noir et blanc. Sa méthode de transformation d’une photo couleur en noir et blanc a été présentée dans la revue Réponses Photo N°180 de mars 2007. Cette méthode s’applique très bien à la transformation et l’ajustement de photographies quasi monochromes.

Étape 1
Ouvrez l’image et convertissez là en mode Lab : « Image/Mode/Lab Color ». Affichez la palette « Couches » ou « Channels » et sélectionnez la couche L ou « Lightness ». Transformez l’image en niveau de gris « Image/Mode/Gray Scale (Niveau de Gris) ». Confirmez la demande de supprimer les couches invisibles.

Étape 2
Cliquez sur la petite vignette de la couche en appuyant sur la touche « Ctrl ». Photoshop sélectionne les niveaux clairs de l’image. Inversez la sélection en appuyant « Ctrl + Shift/Maj + i » et passez l’image en couleur « Image/Mode/RGB Color ».

Étape 3
En gardant la sélection de l’étape précédente, créez un calque de remplissage « Layer/New Fill Layer../Solid Color » et sélectionnez une teinte proche du noir. Passez le calque en mode produit/multiply et ajustez l’opacité pour obtenir une tonalité agréable.

Étape 4
Créez un calque de réglage du type courbes « Layer/New Adjustment Layer/Curves » et ajustez le contraste de l’image.

Étape 5
Créez un nouveau calque par la méthode suivante : gardez la touche « Alt » enfoncée, ouvrez le menu de la palette Calques/Layers (c’est la petite flèche se situant en haut à droite de la palette) et sélectionnez « Merge visible ». Photoshop crée maintenant un calque contenant une copie de l’image résultant des précédentes opérations. Passez ce nouveau calque en mode « incrustation/overlay ». Appliquez un filtre passe-haut d’un rayon de 50 pixels en choisissant dans le menu « Filter/Other/High Pass ». Réduisez l’opacité de ce calque si nécessaire.

Étape 6
Double-cliquez sur la vignette du calque pour ouvrir les options de fusion. En bas de la fenêtre se trouvent deux dégradés qui permettent d’appliquer ce calque que sur certaines parties des calques adjacents. Il est donc possible de limiter l’effet introduit par ce calque que sur une partie des niveaux de l’image.
Cliquez, en maintenant la touche « Alt » appuyée, sur la petite flèche noire du dégradé intitulé « Ce calque/This layer ». La flèche se sépare maintenant en deux parties qui peuvent être déplacées individuellement. Glissez celle de droite sur 70 et celle de gauche sur 50. Répétez la même manipulation sur la flèche blanche et ajustez les deux sous-flèches sur 185 et 205.


De cette manière, le filtre passe-haut ne s’applique que sur les zones grises.

Étape 7
Ajustez l’opacité de ce calque pour jouer sur le contraste et la netteté des gris moyens.

samedi 6 février 2010

Sound Sculptures

Je viens de découvrir ce qu'on appelle des sculptures sonores (Sound Sculptures). C'est un artiste suisse qui se nomme Zimoun. La vidéo ci-dessous est vraiment à voir.


Dommage que cet artiste n'est pas visible dans le coin. Ça sera bien d'exposer au Mudam au Luxembourg, FRAC Lorraine ou Centre Pompidou de Metz, non ?

Plus d'infos sur le site de Z I M O U N : http://www.zimoun.ch

mercredi 9 décembre 2009

Rencontre avec Michel Medinger

Ce lundi, j’ai participé à une conférence du club photo Ciel (Club Photo des Institutions Européennes à Luxembourg) dont l’invité était le photographe Michel Medinger.

« Ce que j’aime c’est la lenteur de photographier avec la chambre. Regarder plus et perdre son temps. C’est comme la célébration d’une messe. »

Née en 1941, Medinger commença de photographier à l’âge de 24 ans. Après quelques expériences dans un club photo, il décida de continuer la photographie seul, pour se concentrer sur des sujets précis. Après quelques séries en couleur représentant des façades, pompes à essence et caravanes de chantier, il changea entièrement pour le noir et blanc pour se concentrer sur la nature morte.

Fidèle à l’argentique, il photographie depuis longtemps avec une chambre technique Linhof des années 50, et plus récemment avec une Wista. Les deux appareils font des négatifs dans le format 4x5 pouces. Dans son studio « garage », il crée des mises en scène sur différents sujets, avec des objets détournés. Souvent, les assemblages sont assez provocateurs et contiennent une bonne dose d’érotisme. La matière et la densité de ses photos sont exemplaires, surtout les tirages dans le format 50x70cm impressionnent. Michel Medinger fait ses tirages à 15 exemplaires dans son propre laboratoire. Il a aussi expérimenté avec des procédés anciens comme la calotypie. Les virages au sélénium et au nitrate d’uranium font probablement partie des meilleures photos que j’ai vu pendant cette soirée et peut être des meilleurs tout court.

« Je ne photographie pas pour vendre. Je photographie ce qui me plait et tant pis pour celui qui l’achète. »

On peut voir ses tirages un peu partout dans le monde. La galerie Clairefontaine à Luxembourg expose ses travaux relativement souvent, et peut aussi renseigner ceux qui désirent acheter un tirage.


mercredi 2 décembre 2009

HIMYM

Pour quelqu’un qui vit quelque part entre la lune et Mars – comme moi – le monde des séries télévisées est une inconnue totale. Traumatisé par les séries de basse gamme allemandes (Gute Zeiten, Schlechte Zeiten  (GZSZ), Lindenstraße...) et haut de gammes américaines (90210, Melrose Place…), je n’ai jamais suivie une série du début jusqu’à la fin. Seules des séries qui ne font que rarement référence aux émissions passées (sans histoire continue) et – j’avoue – un peu connes m’ont intéressé quand j’ai été jeune (Stalag 13, MacGyver, Magnum…).

J’ai donc raté toute la panoplie émise entre 1995 et 2009. Oui, je n’ai jamais regardé un épisode entier de Friends !


Cette année, Michèle m’a fait découvrir deux séries : Twin Peaks (David Lynch, 1990/91) et How I met Your Mother (2005-2009). La première est bien cool, mais à partir du 10e épisode plus rien d’intéressant ne se passe et David Lynch part avec ses idées un peu trop dans les choux. La deuxième peut être qualifiée comme « Legendary » !

Le scénario :
C’est en 2030 et Ted Mosby veut raconter en tout détail à ses enfants comment il a rencontré leur mère. On voit donc l’histoire de Ted, ses colocataires Marshall et Lily, ainsi de son pote Barney à partir de l’année 2005. Rapidement, sa flamme Robin fait partie intégrante du scénario. Ce groupe d’amis vivant à New York se trouve souvent dans leur pub préféré à boire et parler de leur quotidien. Tout tourne autour des préoccupations de gens de la trentaine. Ted cherche à se caser, Marshall et Lily à se marier (le couple qui sort ensemble depuis la fac), Barney à sauter un maximum de femmes et Robin… on ne sait pas trop, mais elle prétend de vouloir faire de la carrière.


Le scénario est excellent, les histoires pourraient vraiment être issues de la réalité. Les personnages représentent des gens normaux qui vivent leur vie avec tous les ratés et succès possibles. Et au final, l’humour est excellent.

Oui j’avoue… je suis fan ! J’attends maintenant les épisodes de la 5e saison, actuellement émis aux Etats-Unis. D’ailleurs, je ne l’ai pas vu en français, aucune idée si c’est aussi bien qu’en VO !