mercredi 9 décembre 2009

Rencontre avec Michel Medinger

Ce lundi, j’ai participé à une conférence du club photo Ciel (Club Photo des Institutions Européennes à Luxembourg) dont l’invité était le photographe Michel Medinger.

« Ce que j’aime c’est la lenteur de photographier avec la chambre. Regarder plus et perdre son temps. C’est comme la célébration d’une messe. »

Née en 1941, Medinger commença de photographier à l’âge de 24 ans. Après quelques expériences dans un club photo, il décida de continuer la photographie seul, pour se concentrer sur des sujets précis. Après quelques séries en couleur représentant des façades, pompes à essence et caravanes de chantier, il changea entièrement pour le noir et blanc pour se concentrer sur la nature morte.

Fidèle à l’argentique, il photographie depuis longtemps avec une chambre technique Linhof des années 50, et plus récemment avec une Wista. Les deux appareils font des négatifs dans le format 4x5 pouces. Dans son studio « garage », il crée des mises en scène sur différents sujets, avec des objets détournés. Souvent, les assemblages sont assez provocateurs et contiennent une bonne dose d’érotisme. La matière et la densité de ses photos sont exemplaires, surtout les tirages dans le format 50x70cm impressionnent. Michel Medinger fait ses tirages à 15 exemplaires dans son propre laboratoire. Il a aussi expérimenté avec des procédés anciens comme la calotypie. Les virages au sélénium et au nitrate d’uranium font probablement partie des meilleures photos que j’ai vu pendant cette soirée et peut être des meilleurs tout court.

« Je ne photographie pas pour vendre. Je photographie ce qui me plait et tant pis pour celui qui l’achète. »

On peut voir ses tirages un peu partout dans le monde. La galerie Clairefontaine à Luxembourg expose ses travaux relativement souvent, et peut aussi renseigner ceux qui désirent acheter un tirage.


mercredi 2 décembre 2009

HIMYM

Pour quelqu’un qui vit quelque part entre la lune et Mars – comme moi – le monde des séries télévisées est une inconnue totale. Traumatisé par les séries de basse gamme allemandes (Gute Zeiten, Schlechte Zeiten  (GZSZ), Lindenstraße...) et haut de gammes américaines (90210, Melrose Place…), je n’ai jamais suivie une série du début jusqu’à la fin. Seules des séries qui ne font que rarement référence aux émissions passées (sans histoire continue) et – j’avoue – un peu connes m’ont intéressé quand j’ai été jeune (Stalag 13, MacGyver, Magnum…).

J’ai donc raté toute la panoplie émise entre 1995 et 2009. Oui, je n’ai jamais regardé un épisode entier de Friends !


Cette année, Michèle m’a fait découvrir deux séries : Twin Peaks (David Lynch, 1990/91) et How I met Your Mother (2005-2009). La première est bien cool, mais à partir du 10e épisode plus rien d’intéressant ne se passe et David Lynch part avec ses idées un peu trop dans les choux. La deuxième peut être qualifiée comme « Legendary » !

Le scénario :
C’est en 2030 et Ted Mosby veut raconter en tout détail à ses enfants comment il a rencontré leur mère. On voit donc l’histoire de Ted, ses colocataires Marshall et Lily, ainsi de son pote Barney à partir de l’année 2005. Rapidement, sa flamme Robin fait partie intégrante du scénario. Ce groupe d’amis vivant à New York se trouve souvent dans leur pub préféré à boire et parler de leur quotidien. Tout tourne autour des préoccupations de gens de la trentaine. Ted cherche à se caser, Marshall et Lily à se marier (le couple qui sort ensemble depuis la fac), Barney à sauter un maximum de femmes et Robin… on ne sait pas trop, mais elle prétend de vouloir faire de la carrière.


Le scénario est excellent, les histoires pourraient vraiment être issues de la réalité. Les personnages représentent des gens normaux qui vivent leur vie avec tous les ratés et succès possibles. Et au final, l’humour est excellent.

Oui j’avoue… je suis fan ! J’attends maintenant les épisodes de la 5e saison, actuellement émis aux Etats-Unis. D’ailleurs, je ne l’ai pas vu en français, aucune idée si c’est aussi bien qu’en VO !

lundi 23 novembre 2009

Le retour du moulin à eau

Dans les infos allemandes, on parle récemment des moulins à eau. D’origines anciennes, ces moulins ont souvent été utilisés pour la récupération d’énergie mécanique pour la production de farine, la métallurgie, etc. Pourquoi ne pas utiliser les installations existantes pour générer de l’électricité ? Ce qui empêchait la transformation de beaucoup de moulins était bien souvent le cout de l’installation, car on ne trouve que peu de sociétés capables de fabriquer une bonne roue hydraulique.


Depuis peu, une petite société allemande fabrique des composantes de roues hydrauliques, qui permettent un assemblage suivant les besoins individuels de chaque installation. Le cout de l’investissement peut donc considérablement être diminué. Le potentiel est énorme : on compte 25.000 anciens moulins hydrauliques en Allemagne, tous susceptibles d’être réanimés.

Suivant sa taille, chaque installation peut générer entre 5 et 50kW et ceci plus constamment qu’une éolienne ou une installation solaire. En Allemagne, l’électricité est revendue au réseau au prix de ca. 10ct par kW. Une installation s’amortit normalement en 10 ans.


J’aime bien ce concept, car un moulin à eau est moins dérangeant qu’une éolienne et il est complémentaire au solaire (dans le sud il y a plus de soleil, et dans le nord il y a plus de petits courants).

Allez-y et investissez ! Tous contre le nucléaire ;)

Plus d’infos (en allemand) : http://www.wasserrad-drews.de/

samedi 21 novembre 2009

Comment perdre 500Go de Photos en moins de 10 secondes… et comment les récupérer


Pour sauvegarder mes photos, j’utilise un système de miroir dans mon PC et des disques durs externes. Normalement je dispose d’au moins 3 copies de mes photos, sauf quand je suis en voyage durant lequel je n’ai que deux copies.

Il y a quelques semaines, j’avais voulu faire une copie de mes données de l’ordi portable. Je branchais donc mon disque dur externe MyBook (1To) pour une nuit de sauvegarde. Le lendemain matin, je vois que la sauvegarde a échoué. « Tans pis » — je me dis. Vendredi dernier, je veux récupérer des photos de mon disque dur externe, mais après l’avoir branché Windows me demande de le formater. La première des choses à faire : cliquer sur « non » ! Puis j’essaye sur un iMac… pareil.

Pas de panique, je me dis. Mais quand on vient de perdre 500Go de photos, ce n’est pas si simple ! Entretemps, je comprenais pourquoi la sauvegarde a échoué la dernière fois : le connecteur USB du disque dur est mal fait et sort très rapidement du boitier. Résultat : le disque dur contenait encore les données, mais l’arborescence et le système des fichiers (FAT32) étaient perdus.

J’ai encore une autre sauvegarde chez mes parents, mais je n’ai pas le temps pour passer chez eux maintenant, et je pense qu’ils manquent les derniers fichiers.

Je m’achète donc un deuxième disque dur externe pour entreposer les données perdues (640Go… ça suffit). Sur internet, on trouve des tas de logiciels gratuits, mais aucun ne me satisfait. Certains sont capables de voir les données, mais génèrent que des fichiers corrompus. Je m’arrête donc sur un logiciel payant. Sa version d’essai permet de tester le résultat sur 4 dossiers au maximum : succès. Ce logiciel s’appelle Zero Assumption Recovery (ZAR), ce qui veut dire « récupération sans supposition ». Bref, ce logiciel récupère des fichiers un par un en reconstruisant les fichiers à partir de leur contenu. Cela fonctionne même quand le système des fichiers a été détruit.

Seul inconvénient : il faut beaucoup de temps ! Pour l’analyse de mon disque dur, ce logiciel ramait pendant 18 heures. Depuis 6 heures le logiciel copie mes données sur le nouveau disque en reconstruisant les fichiers, mais il n’est qu’arrivé à 24% ! Donc, comptez 2 jours pour un disque dur de cette taille.
ZAR n’est pas trop cher, j’ai payé 25€ via Paypal pour obtenir le code d’activation. Une version gratuite permet de récupérer des fichiers JPG d’une carte mémoire perdue.

Plus d’infos (en anglais) : http://www.z-a-recovery.com/

samedi 31 octobre 2009

Est-tu heureux ?

Un mode d’emploi…

dimanche 18 octobre 2009

Une expérience de plus… un mariage berbère

Aujourd’hui, j’ai été au mariage de Lilia et Oilid. Oilid est un collègue du travail qui commençait quasiment en même temps que moi. Pour moi, ce mariage était particulier, car je n’ai jamais été à un mariage musulman ou berbère.

J’aurais été étonné si Oilid avait été à l’heure à son mariage et effectivement, les mariés arrivaient avec bien 45 minutes de retard. Entretemps, le maire d’Hussigny-Godbrange fumait ses clopes et ceux qui arrivaient à l’heure… attendaient.

Le mariage civil était pareil que tout mariage civil en France, mais le côté exotique se voyait immédiatement après le passage à la mairie. A l’extérieur on dansait, jouait aux tambours et on tirait avec des pistolets dans le ciel. Arrivé à la salle de fêtes, on mangeait des petits fours et on buvait du thé ou du café. Les mariés se trouvaient sur un canapé argenté sur la scène, qui était richement décorée. Puis tout le monde dansait à la musique aux tambours et venant de la sono.
Le repas était riche et bon, il y avait des sales, soupes, du tajine et du couscous. Bien sûr, il n’y avait pas d’alcool, il faillait se contenter de sodas, jus et eau. Mais l’alcool n’a vraiment pas manqué.

Entre les plats, les gens dansaient et chantaient, les deux grandes familles (400 personnes) et leurs nombreux enfants faisaient leur fête. Les habilles et costumes des invités étaient joli à voir, et la mariée devrait changer deux fois de tenues.

Malheureusement, Michèle n’a pas pu venir. J’aurais bien aimé l’avoir à côté de moi pendant cette soirée. J’espère qu’elle va mieux maintenant que ce matin.

Bref, je ne pense pas que mon mariage à moi sera comme ça, mais j’ai bien aimé la fête. Pour moi, je préférai un mariage plus petit et plus simple. Pas besoin d’en inviter des centaines de personnes, mais je n’ai pas non plus une très grande famille que je voudrais inviter.

mercredi 14 octobre 2009

E-Ink … depuis longtemps ça m’intéresse

A temps pour le Salon du livre de Francfort, un nouveau genre de gadget électronique cherche à créer un nouveau marché en Europe : le e-book reader. C’est un livre électronique qui utilise un écran spécial ressemblant beaucoup au papier classique. Les caractères ou images sont affichés à l’aide d’encre électronique (e-ink). Par rapport aux ordinateurs portables, téléphones ou PDAs le livre électronique a quelques avantages : car l’accu tient une éternité, l’appareil est léger et l’écran très lisible (même au plein soleil). L’écran e-ink est pour le moment disponible en noir et blanc, mais je pense qu’on peut se passer de la couleur pour lire un livre.

Certes, quelques inconvénients par rapport aux vrais livres sont à noter : son prix, sa fragilité, sa taille et son manque de charme. En revanche, on peut emmener autant de livres qu’on veut en voyage, sans dépasser un poids de 300g.

Les livres électroniques se connectent via le réseau mobile, WLAN ou USB. La grande majorité sait lire du PDF, du texte et des images. Parfois les .doc sont acceptés. Malheureusement, deux standards différents sont couramment utilisés pour la vente de livres sous droits d’auteurs, le format ePub et le format propriétaire d’Amazon. A voir donc quel format deviendra le vrai standard.

Pour le moment, seule la société E-Ink fabrique les écrans pour livres électroniques, prochainement deux autres sociétés vont commencer la vente, on peut donc espérer une baisse de prix considérable.

Le plus connu des livres électroniques est certainement l’Amazon Kindl, même si ce n’est pas le meilleur. Sony, Bookeen, iRiver, Cybook et le tout nouveau txtr sont des belles alternatives (qui au moins supportent tous le format ePub).

A suivre.

lundi 12 octobre 2009

Imprimer en CMJN

Aujourd’hui j’ai appris quelque chose en préparant des cartes de remerciement à faire imprimer dans une imprimerie. Ce que je savais bien, c’est que les imprimeries préfèrent des fichiers images CMJN (CMYK) donc avec les couches cyan, magenta, jaune et noir (cyan, magenta, yellow, black). C’est donc différent du RVB (RGB) habituellement utilisé pour les photos, qui enregistre les couches de couleur rouge, vert et bleu (red, green, blue).
Je pensais toujours qu’au final, on trouve la même information dans les deux fichiers, mais en fait non ! La transformation entre un format et l’autre est plus compliquée que ça. Il faut comprendre comment fonctionne une imprimeuse « offset » : d’abord, une couche de cyan est appliquée, ensuite une couche de magenta, une couche de jaune et finalement la couche de noire. Pour chaque application, un masque est utilisé, pour ne couvrir que les parties de l’image qui doivent recevoir la couleur en cours. Mais ce n’est pas une très belle méthode pour imprimer du texte, car les bords sont rapidement garnis de défauts de couleurs (les couches ne sont jamais exactement appliquées, car la mécanique de l’imprimante n’est pas parfaite). En plus, les logiciels de photo comme Photoshop ne transforment pas le noir RVB en noir CMJN avec les valeurs C0-M0-J0-N100, mais en un mélange de couleurs et noir ! Je retravaille donc tout texte, pour choisir une couleur 100% noir, sans application d’une autre couche (sous Photoshop, ça apparait en gris très foncé).
Pour obtenir un noir brillant et bien foncé sur une grande surface, on conseille d’ajouter 30 à 40% de cyan. Malheureusement, l’offset a tendance de virer au violet, ce qui devient pénible pour des couleurs de la peau. On conseille donc de modifier le mélange des couleurs, pour obtenir un taux de jaune de 5% supérieur au magenta (que sur la peau). En plus, la valeur du cyan doit se trouver environ 30% supérieur que le magenta.
Voilà… c’est très compliqué je trouve !

dimanche 11 octobre 2009

Mes Tops 10 de Cuba

Le voyage en soi était tellement bien, qu’il est difficile de faire un choix. Je ne sais d’ailleurs pas si j’irais visiter les mêmes endroits si j’allais une autre fois à Cuba. Il y a encore tellement de choses à faire, découvrir des lieux « hors-piste », comme la Sierra Maestra, ou des petites îles comme Cayo Largo.

Ci-dessous mon choix :

[I] La Havane quartier Centro Havanna
C’est ici, près des routes entièrement rénovées pour les touristes, qu’on trouve la vraie vie des Cubains. Les maisons sont plutôt en mauvais état et les rues sont rarement intactes. Mais toutes les vieilles voitures, les vieilles maisons avec leurs arrières cours, les cafés, les enfants dans la rue, la population et les artisans donnent un charme incroyable à ce quartier. Ce quartier ne ment pas, on y trouve la vraie vie cubaine, c’est la véritable Havane.

[II] La route entre Guantanamo et Baracoa
Cette route longe en grande partie la côte sud-est de Cuba pour ensuite traverser la Sierra Maestra. Aucune route n’est aussi contrastée et aussi belle. Près de la côte, on peut voir les vagues d’une mer belle s’écraser contre les rochers et en montagne, la vue splendide sur les collines vertes d’arbres étonne. Il est parfois interdit de photographier près de la côte, car c’est considéré comme terrain militaire, mais nous n’avons pas pu résister !

[III] Vallée de Viñales et Cayo Jutías
Cette vallée est peut-être un peu surchargée de touristes, mais la visite vaut vraiment le coup. A Viñales, il est très facile de trouver un logement sympathique et à partir de cet endroit, il faut tout simplement explorer la région. La vallée est composée de rochers de calcaire couvert d’arbres (les mogotes) qui rendent unique le paysage. A une heure de route se trouve l’île Cayo Jutías. On peut y accéder en voiture grâce à un pont coupant la baie en deux. Une petite plage avec restaurant est ensuite accessible à pied. L’eau est magnifique et une grande partie de la plage couverte de vieux arbres se visite à pied.

[IV] La ville Trinidad
Cette ville est souvent vivement critiquée, car il s’agit d’une ville entièrement refaite pour attirer les touristes. Mais je trouve qu’il faut quand même la voir, car c’est une très belle ville ! En plus, nous avons eu la chance de trouver (grâce au Guide du Routard) une Casa Particular de rêve : une vieille maison de ville décorée dans le style des années 50, avec arrière-cour verte. Notre chambre se trouvait au fond du jardin, c’était simplement magnifique.

[V] Le quartier Vedado de La Havane
C’est ici qu’on logeait les premières 4 nuits et j’aimais bien le quartier pour me balader. La grande partie des villas (en état très variable) était construite pendant les années 50 sous Batista. C’était le nouveau quartier des riches et c’est ici qu’on trouve les grands hôtels et anciens casinos.

[VI] Le marché de Camagüey
C’est un petit marché dans la ville de Camagüey qui vaut le détour. On y trouve des produits alimentaires payables en pesos cubains. Malheureusement, fin 2008 n’était pas la meilleure période de récolte, car trois ouragans ont ravagé le pays en 2008.

[VII] Fortaleza de San Carlos de la Cabaña
Au côté opposé de la vieille ville se trouve l’imposante forteresse de la Cabaña. Elle se visite à pied en cache de très beaux endroits. En plus, la vue sur la vieille ville est vraiment superbe.

[VIII] La ville Santiago-de-Cuba
J’ai un peu tendance à dire que Santiago est le Marseille de Cuba. Les gens vivent encore plus dehors que les Havanais, donc toutes les rues sont très animées. La ville est belle à visiter, sauf que les rabatteurs sont particulièrement agressifs ici. Ils ne vous lâchent pas.

[IX] Plages de Cayo Guillermo / Cayo Coco
Cayo Coco et Cayo Guillermo sont des îles pour touristes. C’est d’un côté un peu dommage, mais de l’autre côté, c’est plus simple de se reposer sans les rabatteurs. Les plages sont magnifiques, surtout la Playa Pilar à Cayo Guillermo est sympathique. Sur Cayo Coco, au nord des hôtels, on trouve aussi de vraies dunes, très joli à voir.

[X] La Havane quartier Havanna Vieja
La vieille Havane est un très beau quartier, entièrement refait… pour les touristes. J’avais un peu l’impression de me trouver au Disney Land Castroien. Surtout pendant la haute saison, l’affluence touristique est insupportable. Quand même… ce quartier se trouve dans mes tops 10, car les bâtisses sont terriblement belles !

Voilà ce que j’ai aimé… n’hésitez pas de partager vos expériences dans les commentaires ci-dessous !

jeudi 8 octobre 2009

Faire des Polaroids sans…

… film !

J’ai un appareil polaroid à la maison, mais il est devenu difficile – voir impossible – de trouver des films instantanés depuis le dépôt de bilan de Polaroid. Quelques passionnés essayent de revitaliser une partie de l’ancienne usine Polaroid, mais c’est un projet difficile. Pour cette raison, leur entreprise s’appelle Impossible B.V. Pour savoir plus sur leurs activités, je vous conseille d’aller voir leur site : http://www.the-impossible-project.com/

En attendant, on doit se contenter de filtres numériques pour simuler « l’effet polaroid », mais ça reste tout de même un peu moins rigolo que le vrai pola, car on contrôle tout. C’est ce que je pensais encore hier ! Aujourd’hui, j’ai découvert un logiciel bien rigolo, qui permet de faire des faux-polas à partir de n’importe quelle photo numérique : Polaroid Image Maker dispo sur http://www.polaroid.net/

Ce petit outil est dispo pour Windows et Mac et après avoir été démarré, un petit appareil polaroid apparait sur l’écran. Déplacer une photo sur cet appareil suffit pour lancer la transformation en pola. Après un court instant de calcul, une image brune apparait et comme pour un vrai pola, il faut patienter quelques minutes pour le développement. Le truc génial est que le développement peut être interrompu à n’importe quel moment, pour enregistrer le résultat intermédiaire.

En attendant la reprise de la production des films polaroid, je m’amuserai donc comme ça.

dimanche 16 août 2009

Cuba – Le circuit

Avant de commencer, j’aimerais bien avertir tout le monde d’une chose : ayez de la patience si vous désirez de conduire à Cuba ! Le GPS est interdit, sauf si vous arrivez réussi d’avoir une autorisation officielle. Il n’y a pas de bonne carte (le Guide du Routard conseillait d’acheter un plan dans une certaine librairie de La Havane, mais ce plan n’est plus édité), et en plus… il n’y a quasiment pas de panneaux. Pour sortir de La Havane c’est relativement facile, mais pour trouver le bon chemin sur les petites routes – ou même sur l’autoroute – c’est un calvaire ! Parfois, je me suis arrêté pour demander le chemin, mais souvent les gens voulaient venir avec nous, car faire du stop… c’est un sport national. Rarement, nous avons emmené des gens, mais pas avec tous nos bagages, et pas les deux frigos poilus non plus. A ce qu’il paraît, ce n’est pas trop dangereux d’emmener des gens, mais je me méfie… parfois on a entendu des histoires un peu glauques.

Heureusement, j’avais trouvé un guide de voyage Allemand (ADAC) qui venait avec une carte plus ou moins potable (le guide est nul). La boussole aide aussi… et elle est autorisée !
Astuce : demandez un cycliste ou un chevalier seul de vous indiquer le chemin (encore mieux s’il va dans le sens opposé), il ne risque pas de vouloir venir avec vous.

L’état des routes et trafic

Il n’y a quasiment pas de trafic à Cuba. Le prix d’essence et des voitures sont hors de porté pour la grande majorité de la population. En revanche, on trouve un bon nombre de voitures à cheval, des cyclistes, piétons, chevaliers, tracteurs, motocycles, tricycles, charrettes etc. Faites donc bien attention, ne conduisez pas trop vite.

Les grandes routes sont souvent en bon état, car personne ne les utilise. En revanche, quelques surprises peuvent rendre aventureux la conduite, par exemple les nids de poule, voir des nids de dinosaure ! D’une manière générale, l’état de la route peut changer de bon à catastrophique en moins de 100 mètres… donc attention. Certaines routes sont limite praticables, surtout le tronçon entre Baracoa et Moa… une vraie torture.

Peut-être je suis paranoïaque, mais j’ai vérifié la pression des pneus toutes les 200km… notre petite voiture atroce (Hundai Atos…) a vraiment pris cher ces 3 semaines.

Une chose à déconseiller : conduire la nuit ! J’ai toujours évité de le faire, seulement une ou deux fois, j’ai dû conduire en début de soirée… c’est vraiment très dangereux. Beaucoup de camions n’ont pas de phares, les trous dans la route ne se voient pas (parfois on ne voit que les trous… mais pas la route) et quand une voiture en face a des phares mal réglés (ce qui est le cas pour ca. 100% des voitures), on ne vois plus les piétons, cyclistes et charrettes à droite !

21 jours – 4000km

Peut-être nous avons exagéré… ou pas… difficile à dire. D’un coté, nous étions (trop) souvent dans la voiture, de l’autre, je ne sais pas ce qu’on aurait fait plus longtemps dans un des endroits ou on était.

Les étapes…

A) La Havane (4 nuits) – pas de voiture, tout se fait à pied et en taxi
Route de La Havana à Viñales (200km – 3h30) : La route du nord reliant La Havana à Viñales est plus joli que l’autoroute, mais difficile à trouver et parfois un peu médiocre… quand-même… je ne regrette pas de l’avoir pris
B) Viñales (4 nuits) – quelques escapades dans les alentours, la voiture est indispensable, sinon… louez un scooter sur place
Route de Viñales à Cienfuegos (450km – 5h00) : L’autoroute est en très bon état, attention seulement près de La Havane, pas de signalisation pour le changement de l’autoroute… ça se fait au pif !
C) Cienfuegos (1 nuit) – voiture éventuellement nécessaire si vous logez en dehors de la ville
Route de Cienfuegos à Trinidad (80km – 1h30) : route médiocre mais facile, difficile à Trinidad même (pavés) et ne laissez pas vous faire arrêter par les gens de la rue… ils essayeront de vous faire croire que la route est bloqué et ensuite ils vous dirigeront vers un autre logement…
D) Trinidad (3 nuits) – voiture nécessaire pour voir les environs (Valle de los Ingenios, plage…), la ville se fait à pied
Route de Trinidad à Camagüey (260km – 4h00) : autoroute, très facile
E) Camagüey (2 nuits) – pas de voiture nécessaire dans cette ville (d’ailleurs un peu difficile avec tous les sens-uniques)
Route de Camagüey via Bayamo à Santiago-de-Cuba (400km – 5h00) : majoritairement autoroute, assez facile, à Santiago c’est un peu plus difficile, car certains plans (comme celui du Routard) ne sont pas 100% bons et il n’y a que des sens-uniques
F) Santiago-de-Cuba (3 nuits) – la voiture est intéressante pour visiter les côtes et pour se rendre à la Sierra Maestra
Route de Santiago-de-Cuba à Baracoa (200km – 3h00) : ne faites pas attention aux panneaux d’interdiction de photographier… c’est peut-être le plus joli endroit de Cuba ! Des falaises magnifiques, avec des vagues splendides et des cactus en bonus ! La partie de la route dans la Sierra Maestra est impressionnant aussi !
G) Baracoa (1 nuit) : voiture nécessaire pour voir les plages
Route de Baracoa à Holguin (250km – 5h00) : ne sous-estimez pas cette route ! Le tronçon de Baracoa à Moa, court de 75km, vous prend facilement 2 heures ! (Je l’ai fait en 1h15, mais la voiture à pris cher). Ne vous arrêtez pas à Moa, c’est le pire endroit de Cuba (usine de Nickel, bien dégeu, avec des fumés en jaune… qui se déposent sur l’intégralité du paysage), le reste est facile
H) Holguin (3 nuits) : voiture indispensable, en ville, il n’y a pas des tonnes à faire, on s’est donc rendu souvent à Guardalavaca, pour profiter des plages
Route de Holguin à Playa Santa-Lucia (300km – 4h00) : parfois délicat, mais ils étaient en train de refaire la route
I) Playa Santa-Lucia (1 nuit… cause de pluie) : rien à faire sans voiture… sauf si vous vous contentez de la plage
Route de Playa Santa-Lucia à Cayo Coco (300km – 2h30… en conduisant comme un barge) : la route du nord est très bonne, donc pas besoin de faire le détour pour prendre l’autoroute
J) Cayo Coco (5 nuits) : pas vraiment besoin de la voiture… sauf pour visiter Cayo Guillermo, mais ça peut aussi se faire en bus
Route de Cayo Coco à La Havana : Aero Carribean… et oui… en avion… pourquoi ? je vous raconterais plus tard !
K) La Havana (1 nuit) : tout à pied

Cuba – Les modalités

Quand partir

J’ai eu la chance d’avoir 4 semaines de congés sans pause, ce qui permet de voir quasiment toute l’île. Je suis parti du 23 novembre au 21 décembre 2008. La période des ouragans est normalement terminée à la mi-novembre, mais on peut toujours avoir des jours de grisaille ou de pluie. Les températures varient beaucoup la nuit (7°C au nord-ouest et 20°C au sud-ouest, mais ça peut très rapidement changer suite à une dépression qui couvre souvent toute l’île), mais en journée on n’a jamais besoin de veste où de pull (sauf peut-être dans la Sierra Maestra, en hauteur). L’avantage de partir à ce moment de l’année, est qu’il n’y a que peu de touristes. La pleine saison ne commence que le week-end avant Noël, les prix sont donc plus doux et le choix des logements est plus vaste.

Avant de partir

Il est indispensable de se procurer de « Carte de Tourisme » avant de partir. C’est une sorte de visa qui est valable pour 30 jours et seulement pour faire du tourisme. Pour obtenir ces visas, j’ai fait appel à un organisme spécialisé, car l’ambassade de Cuba en France demande un chèque de banque, ce qui rend tout le payement plus compliqué. Vous pouvez aussi passer à l’ambassade si vous êtes sur Paris, mais pour moi ce n’était pas envisageable. Je suis passé par la société Home Visas, sur leur site internet on trouve toutes les informations relative à l’obtention des visas : http://www.homevisas.com/pays.php?pays=47
Il est aussi indispensable de réserver un hôtel ou une chambre pour les premières trois nuits, car ce lieu est indiqué sur la carte de tourisme. J’ai réservé l’Hôtel Victoria à La Havane pour 4 nuits pour commencer notre voyage. Prenez une réservation prépayé (voucher), j’ai entendu de certains voyageurs qu’ils se sont trouvés sans hôtel à l’arrivé, car ils n’avaient pas prépayé les chambres.
Si vous désirez une voiture, alors je conseille de la réserver à l’avance. Surtout pendant la haute saison, il peut être difficile d’obtenir une voiture pour plusieurs semaines. Pour réserver une voiture pour quelques jours sur place, il n’y a probablement pas de problème. J’ai encore ici entendu que certains voyageurs se sont retrouvés sans voiture quand ils ont fait une réservation sans avoir payé la location.

Comment voyager

J’ai fait la mauvaise expérience au Mexique d’avoir vue des villes, mais peu de paysages. C’est surtout parce que je voyageais en bus de ligne et non pas en voiture. Cette fois ci, je ne voulais plus faire la même erreur. En plus, le réseau des bus cubain est loin d’être aussi bien équipé que celui du Mexique. Deux compagnies proposent des voyages long distance : Astro et Viazul. Astro est beaucoup plus lent et bas de gamme. Viazul est le choix préféré des voyageurs étrangers. La difficulté est que ces bus sont peu ponctuels, et parfois il est très difficile de trouver une place. En plus, les horaires sont parfois un peu pénalisant (départ la nuit, etc.). Il est aussi possible de voyager en train, mais le réseau n’est pas très dense.
Les vrais aventuriers peuvent essayer de voyager en stop (comme tous les cubains). Mais ce mode de voyage demande plus de temps, quelques connaissances linguistiques et on ne peut pas apporter trop de bagages. Les cubains voyagent souvent sur un camion, avec la cargaison. En temps de pluie, c’est moins agréable, mais je pense qu’on peut faire des belles connaissances en voyagent comme-ça.
J’ai choisi avec ma copine d’opter pour le moyen le plus onéreux de voyager à Cuba : la voiture de location. Les prix de location sont très élevés (ca. 1000€ pour une petite citadine pour 21 jours), et il faut ajouter 15CUC par jour pour l’assurance. Pour le deuxième conducteur il faut ajouter 3CUC par jour. En plus, l’essence est au même prix qu’en France et il faut compter de prendre des parkings surveillés la nuit. C’est donc très cher, mais je n’ai pas regretté notre choix. Au moins nous avons pu voir des coins un peu perdus de l’île, peut être même les meilleures.

lundi 10 août 2009

Un vrai bijou du traitement d’images – Photoline

Il est difficile de trouver un logiciel de retouche photo suffisamment performant et peu couteux. Photoshop – la référence sur le marché – est hors de prix, Paint Shop Pro manque de support conséquent de 16 bit par canal, Photoshop Elements a des fonctionnalités de calques limités et ne supporte que 8 bit par canal etc.
Finalement, beaucoup de photographes amateurs s’échangent les copies pirates de Photoshop, sans savoir qu’il y a peut-être un autre logiciel qui pourrait satisfaire leurs besoins : Photoline. Ce logiciel est développé par la société allemande Computerinsel, une petite société composée de quelque peu de programmeurs très passionnés. En principe, ils regardent ce qui se fait chez Adobe, et ils refont la même chose… en mieux ! Photoline supporte 16 bit par canal, les profiles ICC, les calques de réglage (appelé calques de travail), le traitement en lots, etc. Certaines fonctions de Photoshop étaient revues et améliorées, par exemple les calques de travail qui peuvent aussi devenir des calques de filtrage.
Depuis peu, une version 64 bits est aussi disponible en téléchargement, et tout cela, pour la somme modique de 59€.

Téléchargez votre version d’essai valable pendant 30 jours ici : www.pl32.com

dimanche 26 juillet 2009

Noiseware Community Edition

L'utilisation des modes de haute sensibilité des nouveaux appareils photo numériques est séduisante. Sans flash, il est désormais possible de capter suffisamment de détails dans la pénombre, en toute discrétion et en captivant l'ambiance. Malheureusement, le bruit électronique des capteurs devient plus visible, suite à la forte amplification des signaux provenant du capteur. La miniaturisation des capteurs et l'augmentation permanente du nombre de pixels ne jouent pas en faveur d'une image peu bruitée. Grâce à la permanente évolution des processeurs de traitement de signal embarqué dans l'appareil photo, la qualité d'image ne diminue pas. Il existe quand même un moyen plus efficace de combattre le bruit, c'est le logiciel de post-traitement « anti-bruit ». Il existe un bon nombre de logiciels payants qui disposent d'algorithmes de traitement de bruit très performants, mais pour une utilisation personnelle, leur prix ne se justifie pas vraiment.

Le logiciel Noiseware existe en 3 versions différentes : Professionnel, Standard et Communauté (Community). La version « Community » est gratuite et se base sur les mêmes algorithmes que ses grands frères. Les seules limitations sont

  • Images de 8 bits seulement
  • Perte des informations Exif
  • Pas de traitements en lots possible

Fonctionnement

Quasiment tous les logiciels « anti-bruit » fonctionnent de la même manière : après l'ouverture du fichier photo d'origine, le logiciel analyse la photo et essaye de caractériser le bruit. Il propose un traitement, qui peut être suffisant, sans être trop destructif. Si ce n'est pas le cas, l'ajustement de différents paramètres permet de trouver le bon compromis entre détail de l'image et visibilité du bruit.

Téléchargement

Noiseware n'est que disponible pour Windows, les utilisateurs d'OSX et Linux peuvent toujours aller voir chez Picturecode, le distributeur de NoiseNinja, un logiciel payant. Noiseware n'est d'ailleurs que disponible en langue anglaise, mais je pense que s'est facile de se débrouiller avec ce logiciel sans comprendre tous les détails.

La version 2.6 est téléchargeable ici : http://www.imagenomic.com/setup.resources/20070213W/NoisewareCESetupXP2601.exe

Et le site de téléchargement en général (versions payantes et gratuites) se trouve ici : http://www.imagenomic.com/download.aspx

Phatch (= Photo + Batch)

Commençons avec un logiciel de traitements en lots très performant, il s’agit de Phatch.
Phatch permet de traiter beaucoup d’images à la fois. C’est particulièrement utile pendant la préparation de photos destinées à la publication sur internet ou sur CD.

Installation

Son installation est très facile sous Linux, mais sur OSX et Windows, il faut installer des bibliothèques supplémentaires. Ci-dessous un petit mode d’emploi pour Windows :
Ce petit logiciel a été écrit dans le langage Python, sous Windows, il faut donc installer l’interpréteur Python et les bibliothèques PIL et Wxpython. Ensuite, l’installation se fait manuellement, il faut donc dézipper le fichier téléchargé ici. Je l’ai mis dans le dossier c:\phatch. Ensuite, j’ai créé un fichier exécutable (phatch.bat). C’est très simple, il faut juste ouvrir le bloc-notes Windows et copier le texte c:\Python25\python.exe phatch.py dans un nouveau fichier. Ensuite, il faut enregistrer ce fichier dans le dossier c:\phatch\phatch sous le nom phatch.bat. En double-cliquant sur son icône, Phatch se lancera. N’importe quel lien doit se référer à ce fichier phatch.bat.

Utilisation
La fenêtre principale est très simple : le menu permet de charger et enregistrer des scripts et une barre de boutons permet d’accéder aux fonctions les plus importantes. La majeure partie de la fenêtre sert à l’affichage du script. En cliquant sur « + », on peut ajouter une action au script courant. Les actions sont simples, on y trouve des filtres, des opérations sur la taille de l’image, des filigranes, etc. Choisis simplement ce que tu veux faire et cliques sur le bouton « ajouter ». La fenêtre principale monte maintenant les paramètres modifiables (par exemple, les dimensions si tu veux redimensionner l’imagent). En cliquant de nouveau sur « + », tu peux ajouter encore plus d’actions, la plus importante est l’enregistrement (action « Sauvegarder »), sans laquelle… les images finiront dans le nirvana numérique.
Là où ça devient vraiment intéressant, c’est quand on fait des opérations multiples sur les images. Dans le cas montré sur la copie d’écran ci-joint, je redimensionne l’image (par exemple de la taille d’origine à une taille pour l’affichage sur le web) et je la sauvegarde. Ensuite, je la recadre (l’action « remplir » permet de redimensionner et recadrer une image pour qu’elle remplisse une dimension donnée, par exemple 100x100px pour une vignette.) Ensuite, le script va ajuster la netteté de l’image avant d’enregistrer la vignette dans un autre dossier ou sous un autre nom.
Pour exécuter le script, il suffit de cliquer sur « Play » et Phatch permet de passer tout un dossier ou quelques fichiers par la moulinette.

Verdict
Malgré l’installation un peu fastidieuse sous Windows, je conseille cet outil à tous ceux qui veulent appliquer le même réglage à beaucoup de photos à la fois. Il est facile d’ajouter un filigrane aux photos ou de les redimensionner… c’est vraiment très pratique.

Le site internet de Phatch se trouve ici : http://photobatch.stani.be/

mercredi 7 janvier 2009

Cuba - Le carnet de voyage arrivera

Comme vous avez certainement constaté, je n’ai pas mis à jour ce blog pendant mon voyage. Il y a plusieurs raisons pour ceci : il y a très peu d’ordinateurs à Cuba, et l’accès aux internet cafés est relativement cher (ca. 6 à 8 CUC par heure). Puis, je n’ai pas eu envie de me mettre devant un écran ces 4 semaines. J’ai préféré de passer mon temps dans le soleil, qui se fait bien plus rare ici !

Les semaines qui viennent, je vais transcrire une partie de mes notes de voyage ici dans ce blog. Vous allez trouver des informations sur le circuit que j’ai fait, des photos, des astuces et adresses d’ici peu de temps. Vos commentaires sont bien sûr bienvenus, si vous avez des questions ou informations complémentaires, n’hésitez pas !