dimanche 16 août 2009

Cuba – Le circuit

Avant de commencer, j’aimerais bien avertir tout le monde d’une chose : ayez de la patience si vous désirez de conduire à Cuba ! Le GPS est interdit, sauf si vous arrivez réussi d’avoir une autorisation officielle. Il n’y a pas de bonne carte (le Guide du Routard conseillait d’acheter un plan dans une certaine librairie de La Havane, mais ce plan n’est plus édité), et en plus… il n’y a quasiment pas de panneaux. Pour sortir de La Havane c’est relativement facile, mais pour trouver le bon chemin sur les petites routes – ou même sur l’autoroute – c’est un calvaire ! Parfois, je me suis arrêté pour demander le chemin, mais souvent les gens voulaient venir avec nous, car faire du stop… c’est un sport national. Rarement, nous avons emmené des gens, mais pas avec tous nos bagages, et pas les deux frigos poilus non plus. A ce qu’il paraît, ce n’est pas trop dangereux d’emmener des gens, mais je me méfie… parfois on a entendu des histoires un peu glauques.

Heureusement, j’avais trouvé un guide de voyage Allemand (ADAC) qui venait avec une carte plus ou moins potable (le guide est nul). La boussole aide aussi… et elle est autorisée !
Astuce : demandez un cycliste ou un chevalier seul de vous indiquer le chemin (encore mieux s’il va dans le sens opposé), il ne risque pas de vouloir venir avec vous.

L’état des routes et trafic

Il n’y a quasiment pas de trafic à Cuba. Le prix d’essence et des voitures sont hors de porté pour la grande majorité de la population. En revanche, on trouve un bon nombre de voitures à cheval, des cyclistes, piétons, chevaliers, tracteurs, motocycles, tricycles, charrettes etc. Faites donc bien attention, ne conduisez pas trop vite.

Les grandes routes sont souvent en bon état, car personne ne les utilise. En revanche, quelques surprises peuvent rendre aventureux la conduite, par exemple les nids de poule, voir des nids de dinosaure ! D’une manière générale, l’état de la route peut changer de bon à catastrophique en moins de 100 mètres… donc attention. Certaines routes sont limite praticables, surtout le tronçon entre Baracoa et Moa… une vraie torture.

Peut-être je suis paranoïaque, mais j’ai vérifié la pression des pneus toutes les 200km… notre petite voiture atroce (Hundai Atos…) a vraiment pris cher ces 3 semaines.

Une chose à déconseiller : conduire la nuit ! J’ai toujours évité de le faire, seulement une ou deux fois, j’ai dû conduire en début de soirée… c’est vraiment très dangereux. Beaucoup de camions n’ont pas de phares, les trous dans la route ne se voient pas (parfois on ne voit que les trous… mais pas la route) et quand une voiture en face a des phares mal réglés (ce qui est le cas pour ca. 100% des voitures), on ne vois plus les piétons, cyclistes et charrettes à droite !

21 jours – 4000km

Peut-être nous avons exagéré… ou pas… difficile à dire. D’un coté, nous étions (trop) souvent dans la voiture, de l’autre, je ne sais pas ce qu’on aurait fait plus longtemps dans un des endroits ou on était.

Les étapes…

A) La Havane (4 nuits) – pas de voiture, tout se fait à pied et en taxi
Route de La Havana à Viñales (200km – 3h30) : La route du nord reliant La Havana à Viñales est plus joli que l’autoroute, mais difficile à trouver et parfois un peu médiocre… quand-même… je ne regrette pas de l’avoir pris
B) Viñales (4 nuits) – quelques escapades dans les alentours, la voiture est indispensable, sinon… louez un scooter sur place
Route de Viñales à Cienfuegos (450km – 5h00) : L’autoroute est en très bon état, attention seulement près de La Havane, pas de signalisation pour le changement de l’autoroute… ça se fait au pif !
C) Cienfuegos (1 nuit) – voiture éventuellement nécessaire si vous logez en dehors de la ville
Route de Cienfuegos à Trinidad (80km – 1h30) : route médiocre mais facile, difficile à Trinidad même (pavés) et ne laissez pas vous faire arrêter par les gens de la rue… ils essayeront de vous faire croire que la route est bloqué et ensuite ils vous dirigeront vers un autre logement…
D) Trinidad (3 nuits) – voiture nécessaire pour voir les environs (Valle de los Ingenios, plage…), la ville se fait à pied
Route de Trinidad à Camagüey (260km – 4h00) : autoroute, très facile
E) Camagüey (2 nuits) – pas de voiture nécessaire dans cette ville (d’ailleurs un peu difficile avec tous les sens-uniques)
Route de Camagüey via Bayamo à Santiago-de-Cuba (400km – 5h00) : majoritairement autoroute, assez facile, à Santiago c’est un peu plus difficile, car certains plans (comme celui du Routard) ne sont pas 100% bons et il n’y a que des sens-uniques
F) Santiago-de-Cuba (3 nuits) – la voiture est intéressante pour visiter les côtes et pour se rendre à la Sierra Maestra
Route de Santiago-de-Cuba à Baracoa (200km – 3h00) : ne faites pas attention aux panneaux d’interdiction de photographier… c’est peut-être le plus joli endroit de Cuba ! Des falaises magnifiques, avec des vagues splendides et des cactus en bonus ! La partie de la route dans la Sierra Maestra est impressionnant aussi !
G) Baracoa (1 nuit) : voiture nécessaire pour voir les plages
Route de Baracoa à Holguin (250km – 5h00) : ne sous-estimez pas cette route ! Le tronçon de Baracoa à Moa, court de 75km, vous prend facilement 2 heures ! (Je l’ai fait en 1h15, mais la voiture à pris cher). Ne vous arrêtez pas à Moa, c’est le pire endroit de Cuba (usine de Nickel, bien dégeu, avec des fumés en jaune… qui se déposent sur l’intégralité du paysage), le reste est facile
H) Holguin (3 nuits) : voiture indispensable, en ville, il n’y a pas des tonnes à faire, on s’est donc rendu souvent à Guardalavaca, pour profiter des plages
Route de Holguin à Playa Santa-Lucia (300km – 4h00) : parfois délicat, mais ils étaient en train de refaire la route
I) Playa Santa-Lucia (1 nuit… cause de pluie) : rien à faire sans voiture… sauf si vous vous contentez de la plage
Route de Playa Santa-Lucia à Cayo Coco (300km – 2h30… en conduisant comme un barge) : la route du nord est très bonne, donc pas besoin de faire le détour pour prendre l’autoroute
J) Cayo Coco (5 nuits) : pas vraiment besoin de la voiture… sauf pour visiter Cayo Guillermo, mais ça peut aussi se faire en bus
Route de Cayo Coco à La Havana : Aero Carribean… et oui… en avion… pourquoi ? je vous raconterais plus tard !
K) La Havana (1 nuit) : tout à pied

Cuba – Les modalités

Quand partir

J’ai eu la chance d’avoir 4 semaines de congés sans pause, ce qui permet de voir quasiment toute l’île. Je suis parti du 23 novembre au 21 décembre 2008. La période des ouragans est normalement terminée à la mi-novembre, mais on peut toujours avoir des jours de grisaille ou de pluie. Les températures varient beaucoup la nuit (7°C au nord-ouest et 20°C au sud-ouest, mais ça peut très rapidement changer suite à une dépression qui couvre souvent toute l’île), mais en journée on n’a jamais besoin de veste où de pull (sauf peut-être dans la Sierra Maestra, en hauteur). L’avantage de partir à ce moment de l’année, est qu’il n’y a que peu de touristes. La pleine saison ne commence que le week-end avant Noël, les prix sont donc plus doux et le choix des logements est plus vaste.

Avant de partir

Il est indispensable de se procurer de « Carte de Tourisme » avant de partir. C’est une sorte de visa qui est valable pour 30 jours et seulement pour faire du tourisme. Pour obtenir ces visas, j’ai fait appel à un organisme spécialisé, car l’ambassade de Cuba en France demande un chèque de banque, ce qui rend tout le payement plus compliqué. Vous pouvez aussi passer à l’ambassade si vous êtes sur Paris, mais pour moi ce n’était pas envisageable. Je suis passé par la société Home Visas, sur leur site internet on trouve toutes les informations relative à l’obtention des visas : http://www.homevisas.com/pays.php?pays=47
Il est aussi indispensable de réserver un hôtel ou une chambre pour les premières trois nuits, car ce lieu est indiqué sur la carte de tourisme. J’ai réservé l’Hôtel Victoria à La Havane pour 4 nuits pour commencer notre voyage. Prenez une réservation prépayé (voucher), j’ai entendu de certains voyageurs qu’ils se sont trouvés sans hôtel à l’arrivé, car ils n’avaient pas prépayé les chambres.
Si vous désirez une voiture, alors je conseille de la réserver à l’avance. Surtout pendant la haute saison, il peut être difficile d’obtenir une voiture pour plusieurs semaines. Pour réserver une voiture pour quelques jours sur place, il n’y a probablement pas de problème. J’ai encore ici entendu que certains voyageurs se sont retrouvés sans voiture quand ils ont fait une réservation sans avoir payé la location.

Comment voyager

J’ai fait la mauvaise expérience au Mexique d’avoir vue des villes, mais peu de paysages. C’est surtout parce que je voyageais en bus de ligne et non pas en voiture. Cette fois ci, je ne voulais plus faire la même erreur. En plus, le réseau des bus cubain est loin d’être aussi bien équipé que celui du Mexique. Deux compagnies proposent des voyages long distance : Astro et Viazul. Astro est beaucoup plus lent et bas de gamme. Viazul est le choix préféré des voyageurs étrangers. La difficulté est que ces bus sont peu ponctuels, et parfois il est très difficile de trouver une place. En plus, les horaires sont parfois un peu pénalisant (départ la nuit, etc.). Il est aussi possible de voyager en train, mais le réseau n’est pas très dense.
Les vrais aventuriers peuvent essayer de voyager en stop (comme tous les cubains). Mais ce mode de voyage demande plus de temps, quelques connaissances linguistiques et on ne peut pas apporter trop de bagages. Les cubains voyagent souvent sur un camion, avec la cargaison. En temps de pluie, c’est moins agréable, mais je pense qu’on peut faire des belles connaissances en voyagent comme-ça.
J’ai choisi avec ma copine d’opter pour le moyen le plus onéreux de voyager à Cuba : la voiture de location. Les prix de location sont très élevés (ca. 1000€ pour une petite citadine pour 21 jours), et il faut ajouter 15CUC par jour pour l’assurance. Pour le deuxième conducteur il faut ajouter 3CUC par jour. En plus, l’essence est au même prix qu’en France et il faut compter de prendre des parkings surveillés la nuit. C’est donc très cher, mais je n’ai pas regretté notre choix. Au moins nous avons pu voir des coins un peu perdus de l’île, peut être même les meilleures.

lundi 10 août 2009

Un vrai bijou du traitement d’images – Photoline

Il est difficile de trouver un logiciel de retouche photo suffisamment performant et peu couteux. Photoshop – la référence sur le marché – est hors de prix, Paint Shop Pro manque de support conséquent de 16 bit par canal, Photoshop Elements a des fonctionnalités de calques limités et ne supporte que 8 bit par canal etc.
Finalement, beaucoup de photographes amateurs s’échangent les copies pirates de Photoshop, sans savoir qu’il y a peut-être un autre logiciel qui pourrait satisfaire leurs besoins : Photoline. Ce logiciel est développé par la société allemande Computerinsel, une petite société composée de quelque peu de programmeurs très passionnés. En principe, ils regardent ce qui se fait chez Adobe, et ils refont la même chose… en mieux ! Photoline supporte 16 bit par canal, les profiles ICC, les calques de réglage (appelé calques de travail), le traitement en lots, etc. Certaines fonctions de Photoshop étaient revues et améliorées, par exemple les calques de travail qui peuvent aussi devenir des calques de filtrage.
Depuis peu, une version 64 bits est aussi disponible en téléchargement, et tout cela, pour la somme modique de 59€.

Téléchargez votre version d’essai valable pendant 30 jours ici : www.pl32.com

dimanche 26 juillet 2009

Noiseware Community Edition

L'utilisation des modes de haute sensibilité des nouveaux appareils photo numériques est séduisante. Sans flash, il est désormais possible de capter suffisamment de détails dans la pénombre, en toute discrétion et en captivant l'ambiance. Malheureusement, le bruit électronique des capteurs devient plus visible, suite à la forte amplification des signaux provenant du capteur. La miniaturisation des capteurs et l'augmentation permanente du nombre de pixels ne jouent pas en faveur d'une image peu bruitée. Grâce à la permanente évolution des processeurs de traitement de signal embarqué dans l'appareil photo, la qualité d'image ne diminue pas. Il existe quand même un moyen plus efficace de combattre le bruit, c'est le logiciel de post-traitement « anti-bruit ». Il existe un bon nombre de logiciels payants qui disposent d'algorithmes de traitement de bruit très performants, mais pour une utilisation personnelle, leur prix ne se justifie pas vraiment.

Le logiciel Noiseware existe en 3 versions différentes : Professionnel, Standard et Communauté (Community). La version « Community » est gratuite et se base sur les mêmes algorithmes que ses grands frères. Les seules limitations sont

  • Images de 8 bits seulement
  • Perte des informations Exif
  • Pas de traitements en lots possible

Fonctionnement

Quasiment tous les logiciels « anti-bruit » fonctionnent de la même manière : après l'ouverture du fichier photo d'origine, le logiciel analyse la photo et essaye de caractériser le bruit. Il propose un traitement, qui peut être suffisant, sans être trop destructif. Si ce n'est pas le cas, l'ajustement de différents paramètres permet de trouver le bon compromis entre détail de l'image et visibilité du bruit.

Téléchargement

Noiseware n'est que disponible pour Windows, les utilisateurs d'OSX et Linux peuvent toujours aller voir chez Picturecode, le distributeur de NoiseNinja, un logiciel payant. Noiseware n'est d'ailleurs que disponible en langue anglaise, mais je pense que s'est facile de se débrouiller avec ce logiciel sans comprendre tous les détails.

La version 2.6 est téléchargeable ici : http://www.imagenomic.com/setup.resources/20070213W/NoisewareCESetupXP2601.exe

Et le site de téléchargement en général (versions payantes et gratuites) se trouve ici : http://www.imagenomic.com/download.aspx

Phatch (= Photo + Batch)

Commençons avec un logiciel de traitements en lots très performant, il s’agit de Phatch.
Phatch permet de traiter beaucoup d’images à la fois. C’est particulièrement utile pendant la préparation de photos destinées à la publication sur internet ou sur CD.

Installation

Son installation est très facile sous Linux, mais sur OSX et Windows, il faut installer des bibliothèques supplémentaires. Ci-dessous un petit mode d’emploi pour Windows :
Ce petit logiciel a été écrit dans le langage Python, sous Windows, il faut donc installer l’interpréteur Python et les bibliothèques PIL et Wxpython. Ensuite, l’installation se fait manuellement, il faut donc dézipper le fichier téléchargé ici. Je l’ai mis dans le dossier c:\phatch. Ensuite, j’ai créé un fichier exécutable (phatch.bat). C’est très simple, il faut juste ouvrir le bloc-notes Windows et copier le texte c:\Python25\python.exe phatch.py dans un nouveau fichier. Ensuite, il faut enregistrer ce fichier dans le dossier c:\phatch\phatch sous le nom phatch.bat. En double-cliquant sur son icône, Phatch se lancera. N’importe quel lien doit se référer à ce fichier phatch.bat.

Utilisation
La fenêtre principale est très simple : le menu permet de charger et enregistrer des scripts et une barre de boutons permet d’accéder aux fonctions les plus importantes. La majeure partie de la fenêtre sert à l’affichage du script. En cliquant sur « + », on peut ajouter une action au script courant. Les actions sont simples, on y trouve des filtres, des opérations sur la taille de l’image, des filigranes, etc. Choisis simplement ce que tu veux faire et cliques sur le bouton « ajouter ». La fenêtre principale monte maintenant les paramètres modifiables (par exemple, les dimensions si tu veux redimensionner l’imagent). En cliquant de nouveau sur « + », tu peux ajouter encore plus d’actions, la plus importante est l’enregistrement (action « Sauvegarder »), sans laquelle… les images finiront dans le nirvana numérique.
Là où ça devient vraiment intéressant, c’est quand on fait des opérations multiples sur les images. Dans le cas montré sur la copie d’écran ci-joint, je redimensionne l’image (par exemple de la taille d’origine à une taille pour l’affichage sur le web) et je la sauvegarde. Ensuite, je la recadre (l’action « remplir » permet de redimensionner et recadrer une image pour qu’elle remplisse une dimension donnée, par exemple 100x100px pour une vignette.) Ensuite, le script va ajuster la netteté de l’image avant d’enregistrer la vignette dans un autre dossier ou sous un autre nom.
Pour exécuter le script, il suffit de cliquer sur « Play » et Phatch permet de passer tout un dossier ou quelques fichiers par la moulinette.

Verdict
Malgré l’installation un peu fastidieuse sous Windows, je conseille cet outil à tous ceux qui veulent appliquer le même réglage à beaucoup de photos à la fois. Il est facile d’ajouter un filigrane aux photos ou de les redimensionner… c’est vraiment très pratique.

Le site internet de Phatch se trouve ici : http://photobatch.stani.be/

mercredi 7 janvier 2009

Cuba - Le carnet de voyage arrivera

Comme vous avez certainement constaté, je n’ai pas mis à jour ce blog pendant mon voyage. Il y a plusieurs raisons pour ceci : il y a très peu d’ordinateurs à Cuba, et l’accès aux internet cafés est relativement cher (ca. 6 à 8 CUC par heure). Puis, je n’ai pas eu envie de me mettre devant un écran ces 4 semaines. J’ai préféré de passer mon temps dans le soleil, qui se fait bien plus rare ici !

Les semaines qui viennent, je vais transcrire une partie de mes notes de voyage ici dans ce blog. Vous allez trouver des informations sur le circuit que j’ai fait, des photos, des astuces et adresses d’ici peu de temps. Vos commentaires sont bien sûr bienvenus, si vous avez des questions ou informations complémentaires, n’hésitez pas !

mardi 18 novembre 2008

Cuba, J -5

C'est pour très bientôt ! Depuis quelques mois, mes jours de congé sont posés et les billets d'avion achetés. Mais comment est-ce que ça a commencé ?
Ça fait des années que je rêve de visiter Cuba, mais je me posais peut-être trop de questions pour me lancer dans cette petite aventure. Cette année, je me suis rendu compte que ce voyage devient urgent, parce-que Cuba change très lentement. Depuis le départ apparent du Leader Maximo, la population cubaine cherche a repousser les limites et gagner de liberté. Ces mouvements - tout-à-fait compréhensibles et justifiables - peuvent induire des changements brusques, éventuellement violents. Un gain pour la liberté et l'autonomie du peuple cubain, un espoir (sans garantie) de sortir de la pauvreté, mais aussi une chance pour le capitalisme occidental d'envahir un autre pays avec ses produits, ça publicité et ça culture standardisé et industrialisé. Et c'est bien là où se trouve ma peur.


Cuba est un gisement culturel autonome. Sa population semble bien plus éduquée que la population américaine, ses créations culturelles sont d'une richesse incomparable - mais je crains que les cubains se fassent écraser par le rouleau compresseur hollywoodien avant de pouvoir profiter de leur nouvelle liberté.
Né et grandi en Europe, je ne connais que très peu des modèles politiques autres que le capitalisme occidental. Mon seul contact avec un autre modèle était la visite de ma famille en RDA avant novembre 1989. Bien trop jeune, que très peu de souvenirs importants me restent de cette visite. Je pense qu'on doit garder une certaine ouverture aux autres idées et modèles de société. La crise financière a bien montré que le modèle occidental actuel a ses limites, peut-être on peut apprendre quelques éléments du modèle cubain.

Bref, les grand préparatifs sont faits : les cartes de tourisme sont là, les billets d'avion sont imprimés, l'hôtel pour les premiers quatre nuits réservé et la voiture pour les 21 jours suivantes aussi (espérons que la voiture sera vraiment disponible !) Ce qui suivra, est incertain. Nous avons prévus de faire une grande boucle sur l'ile en commençant par l'ouest, les détails ne vont qu'être fixés du jour-au-jour.

Par la suite, je vais essayer de vous faire parvenir mes nouvelles ici sur le blog... si je trouve une connexion internet qui fonctionne.