dimanche 21 mars 2010

Transformation en noir et blanc - La Méthode Greg Gorman

Greg Gorman est connu pour ses portraits et nus en noir et blanc. Sa méthode de transformation d’une photo couleur en noir et blanc a été présentée dans la revue Réponses Photo N°180 de mars 2007. Cette méthode s’applique très bien à la transformation et l’ajustement de photographies quasi monochromes.

Étape 1
Ouvrez l’image et convertissez là en mode Lab : « Image/Mode/Lab Color ». Affichez la palette « Couches » ou « Channels » et sélectionnez la couche L ou « Lightness ». Transformez l’image en niveau de gris « Image/Mode/Gray Scale (Niveau de Gris) ». Confirmez la demande de supprimer les couches invisibles.

Étape 2
Cliquez sur la petite vignette de la couche en appuyant sur la touche « Ctrl ». Photoshop sélectionne les niveaux clairs de l’image. Inversez la sélection en appuyant « Ctrl + Shift/Maj + i » et passez l’image en couleur « Image/Mode/RGB Color ».

Étape 3
En gardant la sélection de l’étape précédente, créez un calque de remplissage « Layer/New Fill Layer../Solid Color » et sélectionnez une teinte proche du noir. Passez le calque en mode produit/multiply et ajustez l’opacité pour obtenir une tonalité agréable.

Étape 4
Créez un calque de réglage du type courbes « Layer/New Adjustment Layer/Curves » et ajustez le contraste de l’image.

Étape 5
Créez un nouveau calque par la méthode suivante : gardez la touche « Alt » enfoncée, ouvrez le menu de la palette Calques/Layers (c’est la petite flèche se situant en haut à droite de la palette) et sélectionnez « Merge visible ». Photoshop crée maintenant un calque contenant une copie de l’image résultant des précédentes opérations. Passez ce nouveau calque en mode « incrustation/overlay ». Appliquez un filtre passe-haut d’un rayon de 50 pixels en choisissant dans le menu « Filter/Other/High Pass ». Réduisez l’opacité de ce calque si nécessaire.

Étape 6
Double-cliquez sur la vignette du calque pour ouvrir les options de fusion. En bas de la fenêtre se trouvent deux dégradés qui permettent d’appliquer ce calque que sur certaines parties des calques adjacents. Il est donc possible de limiter l’effet introduit par ce calque que sur une partie des niveaux de l’image.
Cliquez, en maintenant la touche « Alt » appuyée, sur la petite flèche noire du dégradé intitulé « Ce calque/This layer ». La flèche se sépare maintenant en deux parties qui peuvent être déplacées individuellement. Glissez celle de droite sur 70 et celle de gauche sur 50. Répétez la même manipulation sur la flèche blanche et ajustez les deux sous-flèches sur 185 et 205.


De cette manière, le filtre passe-haut ne s’applique que sur les zones grises.

Étape 7
Ajustez l’opacité de ce calque pour jouer sur le contraste et la netteté des gris moyens.

samedi 6 février 2010

Sound Sculptures

Je viens de découvrir ce qu'on appelle des sculptures sonores (Sound Sculptures). C'est un artiste suisse qui se nomme Zimoun. La vidéo ci-dessous est vraiment à voir.


Dommage que cet artiste n'est pas visible dans le coin. Ça sera bien d'exposer au Mudam au Luxembourg, FRAC Lorraine ou Centre Pompidou de Metz, non ?

Plus d'infos sur le site de Z I M O U N : http://www.zimoun.ch

mercredi 9 décembre 2009

Rencontre avec Michel Medinger

Ce lundi, j’ai participé à une conférence du club photo Ciel (Club Photo des Institutions Européennes à Luxembourg) dont l’invité était le photographe Michel Medinger.

« Ce que j’aime c’est la lenteur de photographier avec la chambre. Regarder plus et perdre son temps. C’est comme la célébration d’une messe. »

Née en 1941, Medinger commença de photographier à l’âge de 24 ans. Après quelques expériences dans un club photo, il décida de continuer la photographie seul, pour se concentrer sur des sujets précis. Après quelques séries en couleur représentant des façades, pompes à essence et caravanes de chantier, il changea entièrement pour le noir et blanc pour se concentrer sur la nature morte.

Fidèle à l’argentique, il photographie depuis longtemps avec une chambre technique Linhof des années 50, et plus récemment avec une Wista. Les deux appareils font des négatifs dans le format 4x5 pouces. Dans son studio « garage », il crée des mises en scène sur différents sujets, avec des objets détournés. Souvent, les assemblages sont assez provocateurs et contiennent une bonne dose d’érotisme. La matière et la densité de ses photos sont exemplaires, surtout les tirages dans le format 50x70cm impressionnent. Michel Medinger fait ses tirages à 15 exemplaires dans son propre laboratoire. Il a aussi expérimenté avec des procédés anciens comme la calotypie. Les virages au sélénium et au nitrate d’uranium font probablement partie des meilleures photos que j’ai vu pendant cette soirée et peut être des meilleurs tout court.

« Je ne photographie pas pour vendre. Je photographie ce qui me plait et tant pis pour celui qui l’achète. »

On peut voir ses tirages un peu partout dans le monde. La galerie Clairefontaine à Luxembourg expose ses travaux relativement souvent, et peut aussi renseigner ceux qui désirent acheter un tirage.


mercredi 2 décembre 2009

HIMYM

Pour quelqu’un qui vit quelque part entre la lune et Mars – comme moi – le monde des séries télévisées est une inconnue totale. Traumatisé par les séries de basse gamme allemandes (Gute Zeiten, Schlechte Zeiten  (GZSZ), Lindenstraße...) et haut de gammes américaines (90210, Melrose Place…), je n’ai jamais suivie une série du début jusqu’à la fin. Seules des séries qui ne font que rarement référence aux émissions passées (sans histoire continue) et – j’avoue – un peu connes m’ont intéressé quand j’ai été jeune (Stalag 13, MacGyver, Magnum…).

J’ai donc raté toute la panoplie émise entre 1995 et 2009. Oui, je n’ai jamais regardé un épisode entier de Friends !


Cette année, Michèle m’a fait découvrir deux séries : Twin Peaks (David Lynch, 1990/91) et How I met Your Mother (2005-2009). La première est bien cool, mais à partir du 10e épisode plus rien d’intéressant ne se passe et David Lynch part avec ses idées un peu trop dans les choux. La deuxième peut être qualifiée comme « Legendary » !

Le scénario :
C’est en 2030 et Ted Mosby veut raconter en tout détail à ses enfants comment il a rencontré leur mère. On voit donc l’histoire de Ted, ses colocataires Marshall et Lily, ainsi de son pote Barney à partir de l’année 2005. Rapidement, sa flamme Robin fait partie intégrante du scénario. Ce groupe d’amis vivant à New York se trouve souvent dans leur pub préféré à boire et parler de leur quotidien. Tout tourne autour des préoccupations de gens de la trentaine. Ted cherche à se caser, Marshall et Lily à se marier (le couple qui sort ensemble depuis la fac), Barney à sauter un maximum de femmes et Robin… on ne sait pas trop, mais elle prétend de vouloir faire de la carrière.


Le scénario est excellent, les histoires pourraient vraiment être issues de la réalité. Les personnages représentent des gens normaux qui vivent leur vie avec tous les ratés et succès possibles. Et au final, l’humour est excellent.

Oui j’avoue… je suis fan ! J’attends maintenant les épisodes de la 5e saison, actuellement émis aux Etats-Unis. D’ailleurs, je ne l’ai pas vu en français, aucune idée si c’est aussi bien qu’en VO !

lundi 23 novembre 2009

Le retour du moulin à eau

Dans les infos allemandes, on parle récemment des moulins à eau. D’origines anciennes, ces moulins ont souvent été utilisés pour la récupération d’énergie mécanique pour la production de farine, la métallurgie, etc. Pourquoi ne pas utiliser les installations existantes pour générer de l’électricité ? Ce qui empêchait la transformation de beaucoup de moulins était bien souvent le cout de l’installation, car on ne trouve que peu de sociétés capables de fabriquer une bonne roue hydraulique.


Depuis peu, une petite société allemande fabrique des composantes de roues hydrauliques, qui permettent un assemblage suivant les besoins individuels de chaque installation. Le cout de l’investissement peut donc considérablement être diminué. Le potentiel est énorme : on compte 25.000 anciens moulins hydrauliques en Allemagne, tous susceptibles d’être réanimés.

Suivant sa taille, chaque installation peut générer entre 5 et 50kW et ceci plus constamment qu’une éolienne ou une installation solaire. En Allemagne, l’électricité est revendue au réseau au prix de ca. 10ct par kW. Une installation s’amortit normalement en 10 ans.


J’aime bien ce concept, car un moulin à eau est moins dérangeant qu’une éolienne et il est complémentaire au solaire (dans le sud il y a plus de soleil, et dans le nord il y a plus de petits courants).

Allez-y et investissez ! Tous contre le nucléaire ;)

Plus d’infos (en allemand) : http://www.wasserrad-drews.de/

samedi 21 novembre 2009

Comment perdre 500Go de Photos en moins de 10 secondes… et comment les récupérer


Pour sauvegarder mes photos, j’utilise un système de miroir dans mon PC et des disques durs externes. Normalement je dispose d’au moins 3 copies de mes photos, sauf quand je suis en voyage durant lequel je n’ai que deux copies.

Il y a quelques semaines, j’avais voulu faire une copie de mes données de l’ordi portable. Je branchais donc mon disque dur externe MyBook (1To) pour une nuit de sauvegarde. Le lendemain matin, je vois que la sauvegarde a échoué. « Tans pis » — je me dis. Vendredi dernier, je veux récupérer des photos de mon disque dur externe, mais après l’avoir branché Windows me demande de le formater. La première des choses à faire : cliquer sur « non » ! Puis j’essaye sur un iMac… pareil.

Pas de panique, je me dis. Mais quand on vient de perdre 500Go de photos, ce n’est pas si simple ! Entretemps, je comprenais pourquoi la sauvegarde a échoué la dernière fois : le connecteur USB du disque dur est mal fait et sort très rapidement du boitier. Résultat : le disque dur contenait encore les données, mais l’arborescence et le système des fichiers (FAT32) étaient perdus.

J’ai encore une autre sauvegarde chez mes parents, mais je n’ai pas le temps pour passer chez eux maintenant, et je pense qu’ils manquent les derniers fichiers.

Je m’achète donc un deuxième disque dur externe pour entreposer les données perdues (640Go… ça suffit). Sur internet, on trouve des tas de logiciels gratuits, mais aucun ne me satisfait. Certains sont capables de voir les données, mais génèrent que des fichiers corrompus. Je m’arrête donc sur un logiciel payant. Sa version d’essai permet de tester le résultat sur 4 dossiers au maximum : succès. Ce logiciel s’appelle Zero Assumption Recovery (ZAR), ce qui veut dire « récupération sans supposition ». Bref, ce logiciel récupère des fichiers un par un en reconstruisant les fichiers à partir de leur contenu. Cela fonctionne même quand le système des fichiers a été détruit.

Seul inconvénient : il faut beaucoup de temps ! Pour l’analyse de mon disque dur, ce logiciel ramait pendant 18 heures. Depuis 6 heures le logiciel copie mes données sur le nouveau disque en reconstruisant les fichiers, mais il n’est qu’arrivé à 24% ! Donc, comptez 2 jours pour un disque dur de cette taille.
ZAR n’est pas trop cher, j’ai payé 25€ via Paypal pour obtenir le code d’activation. Une version gratuite permet de récupérer des fichiers JPG d’une carte mémoire perdue.

Plus d’infos (en anglais) : http://www.z-a-recovery.com/