mercredi 14 octobre 2009

E-Ink … depuis longtemps ça m’intéresse

A temps pour le Salon du livre de Francfort, un nouveau genre de gadget électronique cherche à créer un nouveau marché en Europe : le e-book reader. C’est un livre électronique qui utilise un écran spécial ressemblant beaucoup au papier classique. Les caractères ou images sont affichés à l’aide d’encre électronique (e-ink). Par rapport aux ordinateurs portables, téléphones ou PDAs le livre électronique a quelques avantages : car l’accu tient une éternité, l’appareil est léger et l’écran très lisible (même au plein soleil). L’écran e-ink est pour le moment disponible en noir et blanc, mais je pense qu’on peut se passer de la couleur pour lire un livre.

Certes, quelques inconvénients par rapport aux vrais livres sont à noter : son prix, sa fragilité, sa taille et son manque de charme. En revanche, on peut emmener autant de livres qu’on veut en voyage, sans dépasser un poids de 300g.

Les livres électroniques se connectent via le réseau mobile, WLAN ou USB. La grande majorité sait lire du PDF, du texte et des images. Parfois les .doc sont acceptés. Malheureusement, deux standards différents sont couramment utilisés pour la vente de livres sous droits d’auteurs, le format ePub et le format propriétaire d’Amazon. A voir donc quel format deviendra le vrai standard.

Pour le moment, seule la société E-Ink fabrique les écrans pour livres électroniques, prochainement deux autres sociétés vont commencer la vente, on peut donc espérer une baisse de prix considérable.

Le plus connu des livres électroniques est certainement l’Amazon Kindl, même si ce n’est pas le meilleur. Sony, Bookeen, iRiver, Cybook et le tout nouveau txtr sont des belles alternatives (qui au moins supportent tous le format ePub).

A suivre.

lundi 12 octobre 2009

Imprimer en CMJN

Aujourd’hui j’ai appris quelque chose en préparant des cartes de remerciement à faire imprimer dans une imprimerie. Ce que je savais bien, c’est que les imprimeries préfèrent des fichiers images CMJN (CMYK) donc avec les couches cyan, magenta, jaune et noir (cyan, magenta, yellow, black). C’est donc différent du RVB (RGB) habituellement utilisé pour les photos, qui enregistre les couches de couleur rouge, vert et bleu (red, green, blue).
Je pensais toujours qu’au final, on trouve la même information dans les deux fichiers, mais en fait non ! La transformation entre un format et l’autre est plus compliquée que ça. Il faut comprendre comment fonctionne une imprimeuse « offset » : d’abord, une couche de cyan est appliquée, ensuite une couche de magenta, une couche de jaune et finalement la couche de noire. Pour chaque application, un masque est utilisé, pour ne couvrir que les parties de l’image qui doivent recevoir la couleur en cours. Mais ce n’est pas une très belle méthode pour imprimer du texte, car les bords sont rapidement garnis de défauts de couleurs (les couches ne sont jamais exactement appliquées, car la mécanique de l’imprimante n’est pas parfaite). En plus, les logiciels de photo comme Photoshop ne transforment pas le noir RVB en noir CMJN avec les valeurs C0-M0-J0-N100, mais en un mélange de couleurs et noir ! Je retravaille donc tout texte, pour choisir une couleur 100% noir, sans application d’une autre couche (sous Photoshop, ça apparait en gris très foncé).
Pour obtenir un noir brillant et bien foncé sur une grande surface, on conseille d’ajouter 30 à 40% de cyan. Malheureusement, l’offset a tendance de virer au violet, ce qui devient pénible pour des couleurs de la peau. On conseille donc de modifier le mélange des couleurs, pour obtenir un taux de jaune de 5% supérieur au magenta (que sur la peau). En plus, la valeur du cyan doit se trouver environ 30% supérieur que le magenta.
Voilà… c’est très compliqué je trouve !

dimanche 11 octobre 2009

Mes Tops 10 de Cuba

Le voyage en soi était tellement bien, qu’il est difficile de faire un choix. Je ne sais d’ailleurs pas si j’irais visiter les mêmes endroits si j’allais une autre fois à Cuba. Il y a encore tellement de choses à faire, découvrir des lieux « hors-piste », comme la Sierra Maestra, ou des petites îles comme Cayo Largo.

Ci-dessous mon choix :

[I] La Havane quartier Centro Havanna
C’est ici, près des routes entièrement rénovées pour les touristes, qu’on trouve la vraie vie des Cubains. Les maisons sont plutôt en mauvais état et les rues sont rarement intactes. Mais toutes les vieilles voitures, les vieilles maisons avec leurs arrières cours, les cafés, les enfants dans la rue, la population et les artisans donnent un charme incroyable à ce quartier. Ce quartier ne ment pas, on y trouve la vraie vie cubaine, c’est la véritable Havane.

[II] La route entre Guantanamo et Baracoa
Cette route longe en grande partie la côte sud-est de Cuba pour ensuite traverser la Sierra Maestra. Aucune route n’est aussi contrastée et aussi belle. Près de la côte, on peut voir les vagues d’une mer belle s’écraser contre les rochers et en montagne, la vue splendide sur les collines vertes d’arbres étonne. Il est parfois interdit de photographier près de la côte, car c’est considéré comme terrain militaire, mais nous n’avons pas pu résister !

[III] Vallée de Viñales et Cayo Jutías
Cette vallée est peut-être un peu surchargée de touristes, mais la visite vaut vraiment le coup. A Viñales, il est très facile de trouver un logement sympathique et à partir de cet endroit, il faut tout simplement explorer la région. La vallée est composée de rochers de calcaire couvert d’arbres (les mogotes) qui rendent unique le paysage. A une heure de route se trouve l’île Cayo Jutías. On peut y accéder en voiture grâce à un pont coupant la baie en deux. Une petite plage avec restaurant est ensuite accessible à pied. L’eau est magnifique et une grande partie de la plage couverte de vieux arbres se visite à pied.

[IV] La ville Trinidad
Cette ville est souvent vivement critiquée, car il s’agit d’une ville entièrement refaite pour attirer les touristes. Mais je trouve qu’il faut quand même la voir, car c’est une très belle ville ! En plus, nous avons eu la chance de trouver (grâce au Guide du Routard) une Casa Particular de rêve : une vieille maison de ville décorée dans le style des années 50, avec arrière-cour verte. Notre chambre se trouvait au fond du jardin, c’était simplement magnifique.

[V] Le quartier Vedado de La Havane
C’est ici qu’on logeait les premières 4 nuits et j’aimais bien le quartier pour me balader. La grande partie des villas (en état très variable) était construite pendant les années 50 sous Batista. C’était le nouveau quartier des riches et c’est ici qu’on trouve les grands hôtels et anciens casinos.

[VI] Le marché de Camagüey
C’est un petit marché dans la ville de Camagüey qui vaut le détour. On y trouve des produits alimentaires payables en pesos cubains. Malheureusement, fin 2008 n’était pas la meilleure période de récolte, car trois ouragans ont ravagé le pays en 2008.

[VII] Fortaleza de San Carlos de la Cabaña
Au côté opposé de la vieille ville se trouve l’imposante forteresse de la Cabaña. Elle se visite à pied en cache de très beaux endroits. En plus, la vue sur la vieille ville est vraiment superbe.

[VIII] La ville Santiago-de-Cuba
J’ai un peu tendance à dire que Santiago est le Marseille de Cuba. Les gens vivent encore plus dehors que les Havanais, donc toutes les rues sont très animées. La ville est belle à visiter, sauf que les rabatteurs sont particulièrement agressifs ici. Ils ne vous lâchent pas.

[IX] Plages de Cayo Guillermo / Cayo Coco
Cayo Coco et Cayo Guillermo sont des îles pour touristes. C’est d’un côté un peu dommage, mais de l’autre côté, c’est plus simple de se reposer sans les rabatteurs. Les plages sont magnifiques, surtout la Playa Pilar à Cayo Guillermo est sympathique. Sur Cayo Coco, au nord des hôtels, on trouve aussi de vraies dunes, très joli à voir.

[X] La Havane quartier Havanna Vieja
La vieille Havane est un très beau quartier, entièrement refait… pour les touristes. J’avais un peu l’impression de me trouver au Disney Land Castroien. Surtout pendant la haute saison, l’affluence touristique est insupportable. Quand même… ce quartier se trouve dans mes tops 10, car les bâtisses sont terriblement belles !

Voilà ce que j’ai aimé… n’hésitez pas de partager vos expériences dans les commentaires ci-dessous !

jeudi 8 octobre 2009

Faire des Polaroids sans…

… film !

J’ai un appareil polaroid à la maison, mais il est devenu difficile – voir impossible – de trouver des films instantanés depuis le dépôt de bilan de Polaroid. Quelques passionnés essayent de revitaliser une partie de l’ancienne usine Polaroid, mais c’est un projet difficile. Pour cette raison, leur entreprise s’appelle Impossible B.V. Pour savoir plus sur leurs activités, je vous conseille d’aller voir leur site : http://www.the-impossible-project.com/

En attendant, on doit se contenter de filtres numériques pour simuler « l’effet polaroid », mais ça reste tout de même un peu moins rigolo que le vrai pola, car on contrôle tout. C’est ce que je pensais encore hier ! Aujourd’hui, j’ai découvert un logiciel bien rigolo, qui permet de faire des faux-polas à partir de n’importe quelle photo numérique : Polaroid Image Maker dispo sur http://www.polaroid.net/

Ce petit outil est dispo pour Windows et Mac et après avoir été démarré, un petit appareil polaroid apparait sur l’écran. Déplacer une photo sur cet appareil suffit pour lancer la transformation en pola. Après un court instant de calcul, une image brune apparait et comme pour un vrai pola, il faut patienter quelques minutes pour le développement. Le truc génial est que le développement peut être interrompu à n’importe quel moment, pour enregistrer le résultat intermédiaire.

En attendant la reprise de la production des films polaroid, je m’amuserai donc comme ça.

dimanche 16 août 2009

Cuba – Le circuit

Avant de commencer, j’aimerais bien avertir tout le monde d’une chose : ayez de la patience si vous désirez de conduire à Cuba ! Le GPS est interdit, sauf si vous arrivez réussi d’avoir une autorisation officielle. Il n’y a pas de bonne carte (le Guide du Routard conseillait d’acheter un plan dans une certaine librairie de La Havane, mais ce plan n’est plus édité), et en plus… il n’y a quasiment pas de panneaux. Pour sortir de La Havane c’est relativement facile, mais pour trouver le bon chemin sur les petites routes – ou même sur l’autoroute – c’est un calvaire ! Parfois, je me suis arrêté pour demander le chemin, mais souvent les gens voulaient venir avec nous, car faire du stop… c’est un sport national. Rarement, nous avons emmené des gens, mais pas avec tous nos bagages, et pas les deux frigos poilus non plus. A ce qu’il paraît, ce n’est pas trop dangereux d’emmener des gens, mais je me méfie… parfois on a entendu des histoires un peu glauques.

Heureusement, j’avais trouvé un guide de voyage Allemand (ADAC) qui venait avec une carte plus ou moins potable (le guide est nul). La boussole aide aussi… et elle est autorisée !
Astuce : demandez un cycliste ou un chevalier seul de vous indiquer le chemin (encore mieux s’il va dans le sens opposé), il ne risque pas de vouloir venir avec vous.

L’état des routes et trafic

Il n’y a quasiment pas de trafic à Cuba. Le prix d’essence et des voitures sont hors de porté pour la grande majorité de la population. En revanche, on trouve un bon nombre de voitures à cheval, des cyclistes, piétons, chevaliers, tracteurs, motocycles, tricycles, charrettes etc. Faites donc bien attention, ne conduisez pas trop vite.

Les grandes routes sont souvent en bon état, car personne ne les utilise. En revanche, quelques surprises peuvent rendre aventureux la conduite, par exemple les nids de poule, voir des nids de dinosaure ! D’une manière générale, l’état de la route peut changer de bon à catastrophique en moins de 100 mètres… donc attention. Certaines routes sont limite praticables, surtout le tronçon entre Baracoa et Moa… une vraie torture.

Peut-être je suis paranoïaque, mais j’ai vérifié la pression des pneus toutes les 200km… notre petite voiture atroce (Hundai Atos…) a vraiment pris cher ces 3 semaines.

Une chose à déconseiller : conduire la nuit ! J’ai toujours évité de le faire, seulement une ou deux fois, j’ai dû conduire en début de soirée… c’est vraiment très dangereux. Beaucoup de camions n’ont pas de phares, les trous dans la route ne se voient pas (parfois on ne voit que les trous… mais pas la route) et quand une voiture en face a des phares mal réglés (ce qui est le cas pour ca. 100% des voitures), on ne vois plus les piétons, cyclistes et charrettes à droite !

21 jours – 4000km

Peut-être nous avons exagéré… ou pas… difficile à dire. D’un coté, nous étions (trop) souvent dans la voiture, de l’autre, je ne sais pas ce qu’on aurait fait plus longtemps dans un des endroits ou on était.

Les étapes…

A) La Havane (4 nuits) – pas de voiture, tout se fait à pied et en taxi
Route de La Havana à Viñales (200km – 3h30) : La route du nord reliant La Havana à Viñales est plus joli que l’autoroute, mais difficile à trouver et parfois un peu médiocre… quand-même… je ne regrette pas de l’avoir pris
B) Viñales (4 nuits) – quelques escapades dans les alentours, la voiture est indispensable, sinon… louez un scooter sur place
Route de Viñales à Cienfuegos (450km – 5h00) : L’autoroute est en très bon état, attention seulement près de La Havane, pas de signalisation pour le changement de l’autoroute… ça se fait au pif !
C) Cienfuegos (1 nuit) – voiture éventuellement nécessaire si vous logez en dehors de la ville
Route de Cienfuegos à Trinidad (80km – 1h30) : route médiocre mais facile, difficile à Trinidad même (pavés) et ne laissez pas vous faire arrêter par les gens de la rue… ils essayeront de vous faire croire que la route est bloqué et ensuite ils vous dirigeront vers un autre logement…
D) Trinidad (3 nuits) – voiture nécessaire pour voir les environs (Valle de los Ingenios, plage…), la ville se fait à pied
Route de Trinidad à Camagüey (260km – 4h00) : autoroute, très facile
E) Camagüey (2 nuits) – pas de voiture nécessaire dans cette ville (d’ailleurs un peu difficile avec tous les sens-uniques)
Route de Camagüey via Bayamo à Santiago-de-Cuba (400km – 5h00) : majoritairement autoroute, assez facile, à Santiago c’est un peu plus difficile, car certains plans (comme celui du Routard) ne sont pas 100% bons et il n’y a que des sens-uniques
F) Santiago-de-Cuba (3 nuits) – la voiture est intéressante pour visiter les côtes et pour se rendre à la Sierra Maestra
Route de Santiago-de-Cuba à Baracoa (200km – 3h00) : ne faites pas attention aux panneaux d’interdiction de photographier… c’est peut-être le plus joli endroit de Cuba ! Des falaises magnifiques, avec des vagues splendides et des cactus en bonus ! La partie de la route dans la Sierra Maestra est impressionnant aussi !
G) Baracoa (1 nuit) : voiture nécessaire pour voir les plages
Route de Baracoa à Holguin (250km – 5h00) : ne sous-estimez pas cette route ! Le tronçon de Baracoa à Moa, court de 75km, vous prend facilement 2 heures ! (Je l’ai fait en 1h15, mais la voiture à pris cher). Ne vous arrêtez pas à Moa, c’est le pire endroit de Cuba (usine de Nickel, bien dégeu, avec des fumés en jaune… qui se déposent sur l’intégralité du paysage), le reste est facile
H) Holguin (3 nuits) : voiture indispensable, en ville, il n’y a pas des tonnes à faire, on s’est donc rendu souvent à Guardalavaca, pour profiter des plages
Route de Holguin à Playa Santa-Lucia (300km – 4h00) : parfois délicat, mais ils étaient en train de refaire la route
I) Playa Santa-Lucia (1 nuit… cause de pluie) : rien à faire sans voiture… sauf si vous vous contentez de la plage
Route de Playa Santa-Lucia à Cayo Coco (300km – 2h30… en conduisant comme un barge) : la route du nord est très bonne, donc pas besoin de faire le détour pour prendre l’autoroute
J) Cayo Coco (5 nuits) : pas vraiment besoin de la voiture… sauf pour visiter Cayo Guillermo, mais ça peut aussi se faire en bus
Route de Cayo Coco à La Havana : Aero Carribean… et oui… en avion… pourquoi ? je vous raconterais plus tard !
K) La Havana (1 nuit) : tout à pied

Cuba – Les modalités

Quand partir

J’ai eu la chance d’avoir 4 semaines de congés sans pause, ce qui permet de voir quasiment toute l’île. Je suis parti du 23 novembre au 21 décembre 2008. La période des ouragans est normalement terminée à la mi-novembre, mais on peut toujours avoir des jours de grisaille ou de pluie. Les températures varient beaucoup la nuit (7°C au nord-ouest et 20°C au sud-ouest, mais ça peut très rapidement changer suite à une dépression qui couvre souvent toute l’île), mais en journée on n’a jamais besoin de veste où de pull (sauf peut-être dans la Sierra Maestra, en hauteur). L’avantage de partir à ce moment de l’année, est qu’il n’y a que peu de touristes. La pleine saison ne commence que le week-end avant Noël, les prix sont donc plus doux et le choix des logements est plus vaste.

Avant de partir

Il est indispensable de se procurer de « Carte de Tourisme » avant de partir. C’est une sorte de visa qui est valable pour 30 jours et seulement pour faire du tourisme. Pour obtenir ces visas, j’ai fait appel à un organisme spécialisé, car l’ambassade de Cuba en France demande un chèque de banque, ce qui rend tout le payement plus compliqué. Vous pouvez aussi passer à l’ambassade si vous êtes sur Paris, mais pour moi ce n’était pas envisageable. Je suis passé par la société Home Visas, sur leur site internet on trouve toutes les informations relative à l’obtention des visas : http://www.homevisas.com/pays.php?pays=47
Il est aussi indispensable de réserver un hôtel ou une chambre pour les premières trois nuits, car ce lieu est indiqué sur la carte de tourisme. J’ai réservé l’Hôtel Victoria à La Havane pour 4 nuits pour commencer notre voyage. Prenez une réservation prépayé (voucher), j’ai entendu de certains voyageurs qu’ils se sont trouvés sans hôtel à l’arrivé, car ils n’avaient pas prépayé les chambres.
Si vous désirez une voiture, alors je conseille de la réserver à l’avance. Surtout pendant la haute saison, il peut être difficile d’obtenir une voiture pour plusieurs semaines. Pour réserver une voiture pour quelques jours sur place, il n’y a probablement pas de problème. J’ai encore ici entendu que certains voyageurs se sont retrouvés sans voiture quand ils ont fait une réservation sans avoir payé la location.

Comment voyager

J’ai fait la mauvaise expérience au Mexique d’avoir vue des villes, mais peu de paysages. C’est surtout parce que je voyageais en bus de ligne et non pas en voiture. Cette fois ci, je ne voulais plus faire la même erreur. En plus, le réseau des bus cubain est loin d’être aussi bien équipé que celui du Mexique. Deux compagnies proposent des voyages long distance : Astro et Viazul. Astro est beaucoup plus lent et bas de gamme. Viazul est le choix préféré des voyageurs étrangers. La difficulté est que ces bus sont peu ponctuels, et parfois il est très difficile de trouver une place. En plus, les horaires sont parfois un peu pénalisant (départ la nuit, etc.). Il est aussi possible de voyager en train, mais le réseau n’est pas très dense.
Les vrais aventuriers peuvent essayer de voyager en stop (comme tous les cubains). Mais ce mode de voyage demande plus de temps, quelques connaissances linguistiques et on ne peut pas apporter trop de bagages. Les cubains voyagent souvent sur un camion, avec la cargaison. En temps de pluie, c’est moins agréable, mais je pense qu’on peut faire des belles connaissances en voyagent comme-ça.
J’ai choisi avec ma copine d’opter pour le moyen le plus onéreux de voyager à Cuba : la voiture de location. Les prix de location sont très élevés (ca. 1000€ pour une petite citadine pour 21 jours), et il faut ajouter 15CUC par jour pour l’assurance. Pour le deuxième conducteur il faut ajouter 3CUC par jour. En plus, l’essence est au même prix qu’en France et il faut compter de prendre des parkings surveillés la nuit. C’est donc très cher, mais je n’ai pas regretté notre choix. Au moins nous avons pu voir des coins un peu perdus de l’île, peut être même les meilleures.

lundi 10 août 2009

Un vrai bijou du traitement d’images – Photoline

Il est difficile de trouver un logiciel de retouche photo suffisamment performant et peu couteux. Photoshop – la référence sur le marché – est hors de prix, Paint Shop Pro manque de support conséquent de 16 bit par canal, Photoshop Elements a des fonctionnalités de calques limités et ne supporte que 8 bit par canal etc.
Finalement, beaucoup de photographes amateurs s’échangent les copies pirates de Photoshop, sans savoir qu’il y a peut-être un autre logiciel qui pourrait satisfaire leurs besoins : Photoline. Ce logiciel est développé par la société allemande Computerinsel, une petite société composée de quelque peu de programmeurs très passionnés. En principe, ils regardent ce qui se fait chez Adobe, et ils refont la même chose… en mieux ! Photoline supporte 16 bit par canal, les profiles ICC, les calques de réglage (appelé calques de travail), le traitement en lots, etc. Certaines fonctions de Photoshop étaient revues et améliorées, par exemple les calques de travail qui peuvent aussi devenir des calques de filtrage.
Depuis peu, une version 64 bits est aussi disponible en téléchargement, et tout cela, pour la somme modique de 59€.

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